Delphine Depres
L’hypothèse de la continuité.
Espace kugler est heureux d’accueillir Delphine Depres pour deux semaines de résidence et vous invite :
Le vendredi 22 mars 21h00 : Soirée d'ouverture de résidence avec un set vidéo de Delphine Depres accompagnée de l'INSUB~5tet. antoine läng (voix), cyril bondi (perc), d'incise (laptop), raphael ortis (basse), rodolphe loubatière (perc)
Le samedi 6 avril à 20h30 : Présentation du travail de résidence, Installation et vidéo performance.
Penchée sur sa table de travail, Delphine Depres manipule avec une précision bijoutière, perles, poussières, et autres matériaux infimes. Une caméra enregistre. Penchée sur son ordinateur, elle séquence, filtre, met en boucle, puis projette l’image obtenue. Penchée sur sa table de mix, elle affine ou sature les fréquences. Absorbé dans cette attention microscopique, le regard du spectateur passe des gestes précis de l’artiste à l’écran. C’est dans ce furtif mouvement des yeux que se loge tout le travail de Delphine Depres. Mais ce n’est pas seulement de la construction de l’image qu’il s’agit ici, mais aussi de la construction d’une image du monde dans ce qu’il a de plus irreprésentable, soit l’infiniment grand et l’infiniment petit. C’est donc tout naturellement que pour sa résidence à espace kugler, elle cherche du côté de la physique pour nous proposer son hypothèse de la continuité. Durant deux semaines, l’artiste va mettre en place un dispositif au sein de l’espace kugler qui sera présenté au public lors d’une vidéo performance le samedi 6 avril à 20h30.
L'association espace kugler bénéficie du soutien de la Loterie romande et d'act-art